Entretien, audience, convocation ; ces trois mots restent valables pour justifier la rencontre du Ministre de l'Intérieur Edouard NDUWIMANA avec certains représentants de la société civile à savoir : Gabriel RUFYIRI, Président de l'Organisation pour la Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques "OLUCOME" ; Pierre Claver MBONIMPA, Président de l'Association pour les Droits des Prisonniers et des Droits de l'Homme "APRODH" ; Pacifique NININAHAZWE, Délégué Général du Forum de la Société Civile "FORSC" de ce JEUDI 23 août 2012.

Selon Edouard NDIWIMANA qui s'est exprimé par la voix des médias locaux émettant depuis Bujumbura, l'objectif était de leur faire des remarques suite à leur propos qui vont jusque à l'extravagance en accusant maladroitement et injustement certaines autorités élus par le peuple pour discréditer le pouvoir en place. Edouard NDUWIMANA a profité de cette occasion pour faire un clin d'oil au peuple Burundais en précisant que les représentants de ces organisations ont des visées politiques. Il lui a exhorté de prendre conscience de cet état des lieux afin de pouvoir déjouer leurs actions qui ont selon lui, des objectifs visant à verrouiller la machine gouvernementale.

Quant à Pacifique NININAHAZWE parlant au nom du groupe, il a dévoilé les sentiments d'Edouard NDUWIMANA.

En effet, lors de la rencontre, le ministre a martelé sur les récents propos du patron de l'OLUCOME à l'endroit du Général Major Alain Guillaume BUNYONI, en attaquant son enrichissement illicite affiché par divers biens mal acquis. A ce sujet, parlant au nom de ses collègues assis autour de cette table de vérité avec NDUWIMANA Edouard, il a fait savoir que quel que soit le gabarit des personnes qui excellent dans la corruption, paralysant ainsi le pays quant aux principes de la bonne gouvernance en général, il les dénoncera sans crainte des conséquences qui en découleraient. Concernant le plan de la société civile à vouloir ternir l'image du pays, surtout à la veille de la conférence des bailleurs des fonds sur le BURUNDI, il a fait savoir que contrairement aux propos du ministre Edouard NDUWIMANA, leur préoccupation majeure a été de plaider pour que le Burundi puisse obtenir des aides proportionnellement égales à celles que reçoivent la RDC et le RWANDA.