La police empêche une réunion de l’aile révolutionnaire de l’UPRONA


En mairie de Bujumbura, les militants du parti UPRONA qui voulaient se réunir pour échanger sur les dérapages de l’honorables Bonaventure Niyoyankana, président du parti, ont eu du mal à se rassembler ce dimanche 4 décembre 11. Sur demande explicite de Bonaventure Niyoyankana, la police avait déployé ses éléments dans tous les quartiers pour dissuader les participants. Le premier vice-président de la République, Térence Sinunguruza, avait également aux cadres et agents sous ses ordres de tout faire pour gêner cette réunion.

L’honorable Popom Mudugu, Secrétaire général du parti UPRONA en mairie de Bujumbura, se dit particulièrement choqué par ce terrorisme orchestré par la police sur demande du président du parti : « le ministère en charge de la communication, celui en charge des sports et de la culture, etc., avaient mis des véhicules à la disposition des policiers pour circuler dans tous les quartiers et empêcher aux militants de venir participer à la réunion, nous pensons que la situation est explosive et qu’il est urgent d’organiser un congrès national pour décider du véritable leadership du parti UPRONA », a expliqué Popom Mudugu.

A l’échelle nationale, Bonaventure Niyoyankana est entrain de jouer les coudes pour placer ses pions. Ainsi, en commune de Mugamba, province de Bururi, il vient d’intégrer Martin Nduwimana (ancien premier vice-président de la République) au Comité Exécutif en remplacement de Jean Claude Matunu, administrateur communal de Mugamba. Misant sur son capital de sympathie vis-à-vis du Chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, Martin rêve d’un comeback sur la scène politique burundaise.

 

 (SurviT-Banguka)



06/12/2011
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