Les enjeux autour de la prochaine convention sur l’exploitation du port de Bujumbura

Le président de l’OLUCOME , une organisation de lutte contre la corruption et les malversations économiques vient de rendre public lundi un document qui a été rédigé au niveau du service national des renseignements et qui vise à supprimer certaines organisations dans l’exploitation du port de Bujumbura.
Les organisations qui ont été ciblées par ce service sont en effet, Arnolac , La fondation Ndamama , Yofani Léonard , Sep Burundi et bien d’autres. Pour y parvenir, le service va s’enquérir de leur situation fiscale et les intimer à payer les arriérés d’impôt pendant dix ans selon ce document. Le service national des renseignements estiment que cette situation constituera un talon d’Achille pour ces derniers.
Le président de l’OLUCOME indique que beaucoup de zones d’ombres jalonnent cette stratégie. Selon lui, au lieu de vouloir changer les choses dans le bon sens les autorités du service national des renseignements veulent persister dans les erreurs comme dans le passé. De la part de l’OLUCOME, les autorités du service national des renseignements ont déjà choisi en violation des normes une autre personne pour occuper ces responsabilités de l’exploitation du port de Bujumbura.
Le président de l’OLUCOME tout en indiquant qu’il n’est pas pour la façon dont les actionnaires du port de Bujumbura ont fait de part le passé en matière d’impôt dit que la prescription de la loi en matière d’impôt est de 4 ans raison pour laquelle il ne faudrait pas chercher à se servir de cette loi pour les supprimer de cette liste des actionnaires du port de Bujumbura.
« Par ailleurs, le ministre de tutelle n’est toujours pas au courant d’une telle pratique, a-t-il indiqué.
De la part du président de l’OLUCOME, la convention pour l’exploitation du port de Bujumbura va expirer le 24 décembre de cette année. Les tractations en cours visent effectivement à changer les actionnaires.