La société civile empêchée de tenir une réunion d’échange sur la cherté de la vie au Burundi
Les membres de la société civile qui avaient organisé une conférence publique sur la cherté de la vie ce jeudi soir ont été dispersés par la police nationale, sous les ordres du maire de la ville de Bujumbura, a-t-on constaté sur place.
Dix minutes après le début de la réunion d’échanges qui avait été organisée par une dizaine d’organisations de la société civile burundaise, sur la cherté de la vie au Burundi, des policiers sous la commande du commissaire de la ville de Bujumbura et la télécommande du maire de la ville Evrard Giswaswa, ont envahi la salle de réunion de l’ex-Novotel avec pour mission d’interrompre la réunion.
Selon le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri, la société civile va se rencontrer encore une fois ce vendredi pour arrêter des stratégies surtout que les prix de l’eau et d’électricité viennent d’être revus à la hausse à des proportions inquiétantes.
Les membres de la société civile burundaise ont exprimé leur mécontentement après irruption de la police dans la salle de réunion de l’Hôtel Water Front.
« C’est inacceptable que la police nous interdit à échanger sur un problème potentiel comme la montée des prix et surtout ceux de l’eau et d’électricité » a raconté l’un des participants sur place.
Lors de cette intrusion, les médias présents n’ont pas été épargnés par la colère de la police qui était visiblement grandement armée. Certains des journalistes ont été empêchés à faire leur travail et certains autres insultés, selon notre constat sur place.
Cependant, la société civile burundaise ne semble pas vouloir s’incliner devant cette hausse vertigineuse des prix de l’eau et d’électricité ; Une autre réunion a été organisée par la même coalition de la société civile pour continuer leurs échanges sur la cherté de la vie au Burundi.