Le Burundi tend vers un imparable mouvement de contestation de la vie chère
Il s’agit d’un vaste mouvement de contestation populaire initié par plusieurs organisations de la société civile, en l’occurrence l’OLUCOME (Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques), l’OAG (Observatoire de l’action gouvernementale), le FOCODE (Forum pour la conscience et le développement), le FORSC (Forum pour le renforcement de la société civile), l’ABUCO (Association burundaise des consommateurs), la PARCEM (Parole et action pour le réveil des consciences et le changement des mentalités), la COSYBU (Confédération des syndicats du Burundi) et la CSB (Centrale syndicale du Burundi). Elles ont lancé, la semaine dernière, à Bujumbura, une campagne de plaidoyer pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens burundais confrontés, au quotidien, à la cherté de la vie suite aux montées incessantes des prix. «Nous avons écrit une lettre au gouvernement pour lui demander de créer un cadre de dialogue avec la société civile, sur cette question, mais nous n’avons pas encore eu de réponse, nous espérons que le gouvernement ne va pas attendre les soulèvements de la population », a encore expliqué Gabriel Rufyiri.
Bujumbura le 7 novembre 11 (SurviT-Banguka)