Oui, il y a des bandits armés au Burundi dénommés IMBONERAKURE
Source :Bujumbura News
Depuis que la crise burundaise a repris dans son ensemble au niveau sécuritaire, il nous semble nécessaire de préciser certains points à ce niveau.
Hier le Général Pontien GACIYUBWENGE a prouvé encore une fois que le pouvoir de Bujumbura a perdu le nord. En refusant de dire la vérité sur la situation sécuritaire, il crée le désordre autour de l'information et met le peuple burundais devant un dilemme. Croire en la rébellion ou au gouvernement. La réponse est simple et aujourd'hui la rébellion est là.
Le Général GACIYUBWENGE qui n'est pas un homme stupide sait très bien que le Peuple s'organise et que bientôt il va prendre le pouvoir comme en Tunisie ou en Égypte. Il sait très bien que les bandits armés existent et qu'ils sont membres du parti au pouvoir.
En effet depuis les résultats des élections organisés par le pouvoir en violation de toute éthique démocratique, le parti présidentiel organise des attaques un peu partout dans le pays afin de masquer la réalité de l’existence d'un mouvement de contestation. Les IMBONERAKURE tuent, violent et pillent en se faisant passer pour des combattants issue d'une rébellion naissante pour la rendre impopulaire.
Les tracts éparpillés par ces mêmes IMBONERAKURE un peu partout avec des appellations farfelus laissent planer un doute sur leur authenticité. Hier c'était URUZIRA aujourd'hui c'est TABARA-FRONABU. Et pendant ce temps les vrais rebelles sont trainés dans la boues par des sites internet et certains médias sur place au lieu de les approcher.
Les IMOBERAKURE ont toujours étaient des bandits notoires et aujourd'hui le pouvoir leur offre un cadeau en leur donnant cette mission. En dehors de cette sale besogne, ils doivent également intimider et assassiner toute personne qui dérange le pouvoir. C'est ainsi que les membres de la nébuleuse ADC-IKIBIRI sont dans une situation inconfortable aujourd'hui. Pour remédier à cette situation, ils devraient prendre les armes ou rejoindre la rébellion.
Depuis le début de cette année, le peuple burundais s'est organisé et agit actuellement dans plusieurs coin du pays. Des attaques commando sont observées ici et là sur les chefs lieux de communes sans pour autant faire état d'un quelconque vol de matériels. Les biens de certaines personnalités sont mis à mal par ce mouvement. En témoigne l’état actuel des champs d'ananas du chef de l'état.
Le gouvernement qui s'est réuni à Bururi la semaine passée sait très bien que des actes similaires vont se multiplier les jours qui viennent. Certains dirigeants sont entrain de vendre leurs biens. D'autres virent leurs argents dans des banques étrangères.
Les occidentaux devraient arrêter de soutenir ce régime qui vit ses derniers jours. Leur financement va directement dans les poches des membres du gouvernement.
Autres faits marquants. Les IMBONERAKURE qui commettent ces crimes ont porté des uniformes militaires et policières pendant des formations organisées par des pays occidentaux que nous ne citons pas aujourd'hui. Sans le savoir, les européens sont complices de tout les exactions que subissent les burundais aujourd'hui. Il est encore temps d’arrêter tout cela pour ne pas revivre les accusations d'hier dans la complicité des crimes des INTERAHAMWE de tristes mémoire.
Le Burundi a besoin de nouveau dirigeants. Des leaders qui ne se noient plus dans la gabegie, le vol et la corruption. Les burundais sont fatigués de tout ces politiciens qui ne pensent qu'à leurs intérêts et sont prêt à faire un dernier sursaut national pour les éradiquer définitivement de leur maux.
Demain les burundais retrouveront leur beau pays. Celui du lait et du miel. Les enfants iront à l'école en toute sécurité. Le fonctionnaire vivra ses fins du mois sans peine. Les chômeurs se lèveront pour chercher du travail avec espoir. Les champs du paysan burundais donneront des récoltes suffisantes. Le Burundi reprendra une place honorable dans le concert des Nations.
Ayons espoir !
Ayons espoir !