Le bras de fer persiste entre le gouvernement, la société civile et les syndicats au sujet de la nouvelle tarification de l’eau et de l’électricité. Dans une réunion d’échanges tenue hier par le deuxième vice-président de la République, Gervais Rufyikiri a largement expliqué les contours de la problématique de la hausse des prix. Un phénomène qui selon lui est lié à la crise financière mondiale. Concernant la nouvelle tarification des produits de la Regideso, le deuxième vice-président est catégorique : « pas question de sursoir à cette mesure. » Côté syndicats et organisations de la société civile, l’on salue l’initiative d’instaurer le dialogue du deuxième vice-président de la République. Mais ils estiment que ces échanges n’ont pas apporté les réponses à leurs préoccupations comme l’a fait savoir Pacifique Nininahazwe, délégué général du FORSC. De surcroit, ces syndicats et organisations de la société civile ont tenu à rappeler que la marche manifestation et le mouvement de grève sont toujours prévus pour revendiquer leurs droits. Cette réunion d’échanges a également vu la présence des représentants des corps diplomatiques, de la société civile, des médias, des confessions religieuses et certains hauts cadres de l’Etat.